L’idée a germé en automne 2019 pour ce voyage qui aurait dû avoir lieu fin juin-début juillet 2020. C’était sans compter sur un virus qui s’est invité sans demander l’avis de personne et qui a décidé de jouer les prolongations durant de longs mois, semant la zizanie sur la planète entière. Heureu­sement, les choses ont évolué dans le bon sens et le voyage a eu lieu du 3 au 14 juillet 2022.  

C’est avec plaisir et reconnaissance que je souhaite partager avec vous les moments forts de ce très beau voyage qui, pour moi, a réellement commencé après le premier jour qui nous a vus avaler 919 km entre Genève et Hanovre où nous avons pu passer une nuit réparatrice.

2e jour

Après environ 300km de route depuis Hanovre, nous atteignons l’île ensoleillée allemande de Fehmarn sur la mer Baltique. De là, par le pont de Farö qui passe au-dessus du détroit de Stor­strøm nous rejoignons le Seeland. Nous voici en Suède, dite le « pays des grues cendrées ».  

Deux ferries en un seul après-midi

 Une première expérience pour moi que la traversée de 40 minutes en ferry entre le port de Puttgarden, à Fehmarn (Allemagne) et celui de Rødbygavn (Danemark). Une traversée sous un beau ciel bleu parsemé de beaux nuages blancs.

Plus tard dans l’après-midi, un deuxième ferry nous permettra de relier Helsingør (Danemark) à Helsingborg (Suède). Le ciel est quelque peu menaçant mais donne une ambiance toute parti­culière à cette courte traversée.

Découverte depuis le ferry de la jolie ville de Helsingborg, l’une des villes nordiques les plus ancien­nes, fondée il y a plus de neuf siècles. D’origine danoise, elle a été rattachée à la Suède en 1658.

3e jour

Depuis Växjö appelée la ville la plus verte d’Europe où nous avons passé la nuit, nous partons en direction de Stockholm, la capitale de la Suède. Dans les années 1970, Växjö a commencé à se pencher sérieusement sur la question de l’environnement avec pour objectif 2050 la suppression des combustibles fossiles et à terme atteindre zéro émission de CO2.

Des bonbons rouge et blanc

Premier arrêt à Gränna, petite ville située sur la rive est du lac Vättern. Ses maisons très colorées sont construites en bois. Sa spécialité : le Polkagris, sucre d’orge rayé à la menthe vendu dans de nombreuses boutiques. Il est même possible d’assister à sa fabrication. Si le temps à disposition ne permet malheureusement pas de se rendre au bord du lac, on peut en admirer la beauté depuis les hauteurs de la ville.

Retour dans le passé

Un peu plus tard dans la matinée, nous passerons une petite heure au Gamla Linköping Open-Air Museum qui nous emmène cent ans en arrière. En effet, les habitants de cette petite ville suédoise vivent comme autrefois. Ici, on déambule dans des rues pavées entre des maisons de bois très colorées. On rencontre d’aimables habitants qui nous invitent à visiter leur maison et se prêtent sans autre à la photo souvenir. On y trouve bien évidemment quelques petits magasins, de l’artisanat et de petits musées relatant l’histoire de la région.

Une capitale à découvrir absolument

En milieu d’après-midi, nous arrivons à Stockholm, superbe ville bâtie sur 14 îles et ses plus de 50 ponts. Temps pluvieux mais qui ne durera heureusement que quelques minutes. Notre guide de nationalité belge mais établie en Suède depuis quarante ans nous fera découvrir sa ville avec beaucoup d’humour. Nous aurons aussi la chance de participer à la relève de la garde au palais royal. Nous apprendrons que le roi se rend chaque jour à son bureau, seul au volant de sa voiture.

Soirée et nuit sur la mer Baltique

 Après une sympathique balade à pied au bord de l’eau, il est temps d’embarquer à bord d’un ferry en direction de Turku. La traversée sur la mer Baltique est un régal de calme, de sérénité, de magni­fiques couleurs de coucher de soleil. Et le buffet ? Certainement le meilleur de tout le séjour.

4e jour

Petit déjeuner à 6h avant le débarquement prévu à 7h. Nous sommes à Turku, petite ville finlandaise à l’est d’Helsinki, capitale de la Finlande.

Deux heures plus tard, nous bénéficions de l’accom­pagnement d’une guide finlandaise pour découvrir Helsinki, la capitale la plus septentrionale du monde après Reykjavik, capitale de l’Islande.

Des monuments imposants

De nombreux bâtiments colorés et cossus attirent l’attention. Mais l’un des plus beaux est certainement la cathédrale luthérienne de style néoclassique, construite entre 1830 et 1852, qui domine la Place du Sénat et la statue du tsar Alexandre de Russie. Douze statues des apôtres sont situées sur le toit de la cathédrale appelée dans un premier temps église St-Nicolas en hommage au tsar Nicolas. Elle est appelée Cathédrale évangélique luthérienne depuis l’indépendance de la Finlande en 1917. Sur cette même place se dressent le palais du gouvernement et l’université.

La cathédrale orthodoxe d’Helsinki, la Rouge, appelée également cathédrale Oustenski, domine les quais. Elle a été construite à partir de 1862 sous l’impulsion du tsar Alexandre II. Composée de briques rouges, quel contraste avec la blanche cathédrale luthérienne !

La gare ferroviaire, couverte de granit finlandais brunâtre et ses deux paires de statues géantes en fait certainement le bâtiment le plus impressionnant de la capitale.

Un hymne national non officiel

Enfin, il ne faut pas oublier le monument Sibelius, œuvre d’art abstrait dédiée au compositeur Jean Sibelius (1865- 1957). La sculpture est en acier, pèse 24 tonnes, mesure 10,5 mètres de longueur et 6,5 de hauteur. Le poème symphonique Finlandia qui l’a fait connaître était un appel nationaliste à la Russie. Il en a par la suite retravaillé la partie centrale en Finlandia Hymn considéré maintenant comme l’hymne national non officiel de la Finlande.

Des moyens de locomotion hauts en couleurs et sans pollution

Font également partie du décor les nombreuses trottinettes et bicyclettes en libre-service que l’on retrouve ici et là, parfois laissées au milieu d’un trottoir lorsque l’utilisateur n’en a plus besoin !

Le voyage se poursuit version carte postale en vert et bleu et en début de soirée nous arrivons à Tahko, station de sports d’hiver dont l’altitude se situe entre 84 et 284m d’altitude.

5e jour

Un paysage de rêve

Il est 6 heures et avant le petit déjeuner fixé quelques minutes plus tard, je ne peux m’empêcher d’explorer les alentours de l’hôtel. Et quelle merveilleuse découverte ! Je me retrouve seule au bord d’un magnifique petit lac dans lequel collines et arbres se reflètent. Encore une superbe carte postale en bleu et vert. Mais qu’est-ce que ce paysage doit être beau sous la neige et le ciel bleu !

Protection de la nature et des humains

Des kilomètres au travers d’immenses étendues de forêts et de champs restent à parcourir avant d’arriver chez le Père Noël. Tout le monde espère voir enfin des élans et des rennes. Pour leur protection et celle des automobilistes, des treillis et des barrières ont été érigés sur des dizaines, voire des centaines de kilomètres. Ici, lorsque les agriculteurs coupent l’herbe de leurs champs, ils n’oublient pas de laisser des fleurs pour les abeilles, les papillons ou autres insectes qui vont pouvoir butiner à gogo. Bravo à eux.

Alors que pratiquement tout le monde se précipite dans l’un des deux restaurant ouverts de KEMI, petite ville au fond du golfe de Botnie en Laponie finlandaise, je choisis plutôt une petite balade et découvre son petit port, ses bateaux de plaisance, ses voiliers amarrés et ses petites maisons rouges, tout en souhaitant que le temps reste sec encore quelques minutes.

Le Père Noël existe-t-il vraiment ?

Rovaniemi, capitale de la Laponie, considérée comme la vraie patrie du Père Noël, nous voici ! Mais comment ? Tu es en congé aujourd’hui ? Dommage, on espérait une photo avec toi. Mais, merci, tu as eu la bonté de nous permettre de nous installer dans ta maison pour écrire et envoyer nos vœux de Noël que nous déposerons dans ton bureau de poste.

C’est ici que nous franchissons le cercle polaire qui marque la frontière du soleil de minuit et de la nuit polaire. Température : 18 degrés. Encore près de 700km et nous arriverons à destination, le Cap Nord.

Un accueil inédit

Sirkka/Levi, la plus grande station de ski de Laponie avec ses 43 pistes est la préférée des Finlan­dais. Elle est conforme aux standards internationaux de la Fédération internationale de ski et depuis 2004 elle accueille chaque année la première étape de la coupe du monde de slalom.

L’hôtel Levi Panorama a un service de bienvenue digne de sa grandeur : un renne majestueux est bien installé à proximité de l’entrée principale.

Il fait jour H24

Cette nuit nous nous rendons compte qu’il fera continuellement jour, preuve en sont les deux photos prises l’une vers 23h15 et l’autre vers 0h45.

6e jour

Un temps d’arrêt à Karasjok, petit village au cœur de la Laponie norvégienne et siège du Parle­ment Samé. Une visite de son musée créé en 1972 nous permettra d’en connaître un peu plus sur les Samis, peuple autochtone qui couvre le nord de la Suède, de la Norvège et de la Finlande ainsi que la péninsule Kola en Russie.  

On a hâte de vivre une expérience unique

Lacs, collines, barrières de protection pour les animaux, maisons aux couleurs brique continuent de défiler et de nous émerveiller jusqu’à notre arrivée à Honningsvag à 30km du Cap Nord. Les nuages s’amoncellent au-dessus de nos têtes… C’est de là qu’après une balade découverte aux alentours de l’hôtel Scandig et un bon repas que nous prenons la route pour admirer ce fameux soleil de minuit.  Du haut de la falaise haute de 307m dominant l’océan Arctique, il est visible du 13 mai au 29 juillet. Le Cap Nord où les premiers touristes sont arrivés en 1664 est connu comme étant le point le plus septentrional de l’Europe.

Au fur et à mesure que nous prenons de l’altitude le brouillard se fait plus dense. On ne peut pas dire qu’on ne voit rien car il est bientôt minuit et il fait jour. Wikipedia dit qu’on compte 34 jours de brouillard par année et il a fallu que nous arrivions un de ces jours-là ! Il paraît que les jours précédents tout n’était que beauté et chaleur. Notre guide nous consolera en affirmant que c’est son cinquième voyage au Cap Nord et il n’a vu le soleil de minuit que deux fois.

Si on peut regretter de ne pas avoir pu admirer le soleil de minuit, on regrettera encore plus l’impres­sion­nante chute de notre amie Juliane qui a terni le reste de son voyage.

7e jour

Noël en juillet et troupeau de rennes

Ce matin, notre guide Luigi nous fait la surprise de nous emmener au port de Honningsvag et pour une courte visite de cette petite ville où nous n’hésiterons pas à entrer dans une boutique d’arti­cles de Noël. Mais comment se mettre en condition d’achats pour Noël en plein mois de juillet ?

Encore de magnifiques paysages, quelques rencontres avec des rennes avant d’arriver à Alta, ville des Sami, des aurores boréales et du soleil de minuit. La cathédrale des aurores boréales haute de 47 mètres a été inaugurée en 2013 par la princesse héritière de Norvège Mette-Marit. Nous ne pourrons pas visiter cet édifice en raison du déroulement d’un mariage.

A proximité de la cathédrale se trouve la statue du physicien norvégien Olad Christian Bernhard qui s’est intéressé au vent solaire et a expliqué le mécanisme des aurores boréales.

Alors que nous continuons d’avaler des kilomètres de bitume en Laponie finlandaise, quelle chance pour nous d’apercevoir un grand troupeau de rennes à proximité de la route !

6h30. Valise bouclée. Il reste trente minutes avant le petit déjeuner, donc suffisamment de temps pour explorer les alentours. A quelques mètres de l’hôtel, un renne blanc en train de prendre son petit déjeuner me laisse l’approcher et nous faisons un petit bout de chemin ensemble en bordure de forêt. Merci à lui de m’avoir offert ces instants de bonheur.

En milieu de matinée, nous repassons le Cercle polaire à Juoksenki, capitale de la pêche. La position du cercle polaire arctique n’est pas fixe. Elle dépend de l’inclinaison axiale de la terre. Le cercle arctique dériverait vers le nord de 14,5m par an.

En route pour Umea, nous faisons un arrêt à Luleå, ville située sur une péninsule à l’endroit où se rejoignent la baie de Lule et le Golfe de Botnie. Sa cathédrale a été construite dans un style néogothique. Inaugurée en 1893 sous le nom « église Oscar Fredrik », nom du roi Oscar Fredrik II, elle est devenue cathédrale lorsque le diocèse de Luleå a été formé en 1904.

Umeä, ville universitaire et ville des bouleaux

Située sur le fleuve Umeälven, cinquième plus grand fleuve de Suède en termes de débit, près de l’embouchure de la mer Baltique, son histoire remonte au moins à 1314. La fondation de l’université en 1965 a transformé Umeä en ville pionnière des hautes technologies. Elle a été élue capitale de la culture européenne 2014 aux côtés de Riga.

Suite à l’incendie qui a dévasté de nombreuses villes scandinaves en juin 1888, dont Umeå, près de 90% de la population s’est retrouvée sans abri. Les habitants ont planté des bouleaux le long des rues afin d’éviter que les incendies se propagent à l’avenir.  

9e jour

On nous l’avait dit, le pont de Höga Kusten ou pont de la Haute Côte construit entre 1993 et 1997 ne peut pas nous laisser indifférents. D’une longueur totale de 1867 mètres, il permet la traversée de la rivière Ångermanälven. Ses pylônes culminent à 180m et sa hauteur libre est de 40m. Le plus long pont suspendu de Suède avec une portée principale de 1210m, à la date de son inauguration il était le neuvième plus long du monde.

Des incendies à répétition

La ville de Sundsvall située sur la côte de la mer Baltique a été fondée en 1621 par Gustav II Adolf de Suède. Elle a brûlé et a été reconstruite quatre fois entre 1721 et 1888. La propreté de la ville a particulièrement attiré mon attention. Dans ma longue balade que ce soit au centre-ville ou le long de la rivière, je n’y ai vu aucun déchet. Par contre, j’ai admiré de superbes bâtiments, la très belle église de style néogothique Gustav Adolf et de très belles statues de bronze le long de la rivière.

Une grande montagne de cuivre

Située à Falun, en Suède, elle a été exploitée entre le IXe siècle et sa fermeture en 1992 et a été la principale production mondiale de cuivre au XVIIe siècle. Beaucoup de bâtiments prestigieux en Europe, y compris le château de Versailles, étaient recouverts de cuivre de Falun. Connue égale­ment sous le nom de Grande Fosse, elle est l’un des monuments industriels les plus remarquables du monde. La mine est ouverte aux visiteurs qui découvriront les épreuves difficiles de la mine.

Les maisons rouges

Le Rouge de Falun est une véritable peinture suédoise dont le pigment est fabriqué à partir des scories de la mine de cuivre de Falun. Elle est composée uniquement d’ingrédients naturels tels l’eau, farine et huile de lin et l’ocre de falun. Recouvertes de cette peinture suédoise écologique, les murs des maisons sont protégés durant plusieurs années.

10e jour

Lorsque vous arrivez à Öbrero, vous ne pouvez qu’être fascinés par son château, emblème de la ville. Après sa construction au 14e siècle, il a d’abord été une forteresse avec une prison avant de devenir un palais sous le règne du roi Gustav Vasa.

Un chemin longeant la rivière Svartan nous amène en une vingtaine de minutes au petit village de Wadköping. Le visiteur découvre des petites boutiques à l’ancienne, des artisans et quelques petits musées. Les petites maisons en bois rouge datant du 17e au 19e siècle ont été déplacées depuis la ville et permettent ainsi d’avoir un aperçu de ce à quoi la ville ressemblait après l’incendie de 1854. Une visite en solitaire de la ville m’a permis de découvrir une ville fleurie, un parc haut en couleurs et également la belle église St-Nicolas.

Une surprise qui sent bon

«Ce soir, vous pourrez admirer le lac de Vättern, le plus grand de Suède» nous a-t-on dit. Sauf que depuis notre hôtel à Jönköping, aucune vue sur ce lac. Il ne m’en a pas fallu plus pour que je décide de m’y rendre après le repas du soir. Oui, la fatigue se faisait sentir, mais malgré tout je me dirige dans la direction du lac. Et sur mon chemin, une superbe découverte : une roseraie. Je ne résiste pas à l’envie d’y entrer malgré l’heure qui avance et je ne sais pas encore combien de temps il me faudra pour voir le lac. Juste superbe ! Des odeurs extraordinaires ! Une rencontre avec deux femmes musulmanes qui ne parlaient ni français, ni anglais ou allemand mais qui souhaitaient que je les prenne en photo près d’un rosier avec leur téléphone qui m’a donné bien du fil à retordre !

Le coucher de soleil sur le lac Vättern était si beau ! Non, il ne remplace pas le soleil de minuit mais quel bonheur de vivre un tel moment tout en repensant à ces dix derniers jours de découvertes de pays jusque-là inconnus.

Le voyage touche à sa fin

Malmö, ville à l’extrême sud de la Suède, est rattachée au Danemark par le pont de l’Öresund depuis 2000. Le temps libre à disposition ne permet pas de visiter la ville en détail, mais je retiendrai entre autres une balade le long de la rivière, les bâtiments parfois un peu bizarres qui la bordent, le Turning Torso, tour de 190m et ses 54 étages que l’on repère de loin, sans oublier l’Apoteket Svanen, pharmacie fondée en 1647 mais dont le bâtiment actuel date de 1862. La statue de bronze de Karl X Gustav a aussi une belle place au centre ville.

En fin d’après-midi il sera temps de monter à bord du ferry qui, en 40 minutes, nous permettra de passer de Rødby au Danemark à Puttgarden en Allemagne. 300km plus au sud nous rejoindrons notre hôtel à Hanovre pour la dernière nuit de notre voyage.

12e jour

Lorsque notre bus arrivera à Genève, nous aurons parcouru environ 9000km menés de main de maître par nos deux chauffeurs et notre guide que nous remercions pour leur professionnalisme, leur patience et leur bonne humeur.

Conclusion

Un tel voyage vaut la peine d’être vécu une fois dans sa vie et je réalise que je ne sais pas faire court pour le raconter, et qu’il est difficile de sélectionner des photos. Beaucoup d’entre elles ont été prises derrière la vitre teintée du bus, donc une qualité moindre. Et pour terminer, je vous avoue que j’ai été impressionnée par la quantité d’éoliennes et aussi par les mini arrêts bus le long des routes. Un regret ? Celui de ne pas avoir toujours eu assez de temps pour plus de découvertes mais, comme nous a dit notre guide, il faut tenir l’horaire ! 

Merci d’avoir pris la peine de me lire et j’espère que vous aurez pu (re)découvrir une superbe région de notre planète.
A bientôt pour de nouvelles aventures.

Denise